I, 27. Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad, 20. Juli 1914: Difference between revisions

From World War I Document Archive
Jump to navigation Jump to search
No edit summary
mNo edit summary
Line 2: Line 2:
<hr>
<hr>


<html>


<head>
<center>(Befristete Demarche in Belgrad)<ref>Vgl. die Fassung im Österreichisch-ungarischen Rotbuch Nr. 7 (mit Datierung: 22. Juli 1914).</ref></center>


<p align="right>W i e n ,  den 20. Juli 1914 &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;</p>


<blockquote>
    Euer Hochwohlgeboren wollen die nachfolgende Note am Donnerstag, den 23. Juli nachmittags, jedenfalls zwischen 4 und 5 Uhr, der königlichen Regierung überreichen.
</blockquote>
<blockquote>
    »Le 31 mars 1909 le Ministre de Serbie à Vienne a fait d'ordre de son Gouvernement au Gouvernement I. et R. Ia déclaration suivante:
</blockquote>
<blockquote>
    »»La Serbie reconnaît qu'elle n'a pas été atteinte dans ses droits par le fait accompli créé en Bosnie-Hercégovine et qu'elle se conformera par conséquent à telle décision que les Puissances prendront par rapport à l'article XXV du Traité de Berlin. Se rendant aux Conseils des Grandes Puissances la Serbie s'engage à présent à abandonner l'attitude de protestation et d'opposition qu'elle a observée à l'égard de l'annexion depuis d'automne dernier, et elle s'engage, en outre, à changer le cours de sa politique actuelle envers l'Autriche-Hongrie pour vivre désormais avec cette derniére su le pied d'un bon voisinage.««
</blockquote>
<blockquote>
    Or, l'histoire des derniéres années, et notamment les événements douloureux du 28 juin, ont démontré 1'existence en Serbie d'un mouvement subversif dont le but est de détacher de la Monarchie austro-hongroise certaines parties de ses territoires. Ce mouvement qui a pris jour sous les yeux du Gouvernement Serbe est arrivé à se manifester au delà du territoire du Royaume par des actes de terrorisme, par une série d'attentats et par des meurtres.
</blockquote>
<blockquote>
    Le Gouvernement Royal Serbe, loin de satisfaire aux engagements formels contenus dans la déclaration du 31 mars 1909, n'a rien fait pour supprimer ce mouvement: il a toléré l'activité criminelle des differéntes sociétés et affiliations dirigées contre la Monarchie, le langage effréné de la presse, la glorification des auteurs d'attentats, la participation d'officiers et de fonctionnaires dans les agissements subversifs, une propagande malsaine dans l'instruction publique, toléré enfin toutes les manifestations qui pouvaient induire la population serbe à la haine de la Monarchie et au mépris de ses institutions.
</blockquote>
<blockquote>
    Cette tolérance coupable du Gouvernement Royal de Serbie n'avait pas cessé au moment où les événements du 28 juin dernier en ont démontré au monde entier les conséquences funestes.
</blockquote>
<blockquote>
    Il résulte des dépositions et aveux des auteurs criminels de l'attentat du 28 juin que le meurtre de Sarajevo a été tramé à Belgrade, que les armes et explosifs dont les meurtriers se trouvaient être munis, leur ont été donnés par des officiers et fonctionnaires serbes faisant partie de la »Narodna odbrana« et enfin que le passage en Bosnie des criminels et de leurs armes a été organisé et effectué par des chefs du service frontière serbe.
</blockquote>
<blockquote>
    Les résultats mentionnés de l'instruction ne permettent pas au Gouvernement I. et R. de poursuivre plus longtemps l'attitude de longanimité expectative qu'il avait observée pendant des années vis-à-vis des agissements concentrés à Belgrade et propagés de là sur les territoires de la Monarchie; ces résultats lui imposent au contraire le devoir de mettre fin à des menées qui forment une menace perpétuelle pour la tranquillité de la Monarchie.
</blockquote>
<blockquote>
    C'est pour atteindre ce but que le Gouvernement I. et R. se voit obligé de demander au Gouvernement Serbe l'énonciation officielle qu'il condamne la propagande dirigée contre la Monarchie austro-hongroise, c'est à dire l'ensemble des tendances qui aspirent en dernier lieu à détacher de la Monarchie des territoires qui en font partie, et qu'il s'engage à supprimer, par tous les moyens, cette propagande criminelle et terroriste.
</blockquote>
<blockquote>
    Afin de donner un caractère solennel à cet engagement, le Gouvernement Royal de Serbie fera publier à la première page du Journal officiel en date du 26/13 juillet 1'enonciation suivante:
</blockquote>
<blockquote>
    »»Le Gouvernement Royal de Serbie condamne la propagande dirigée contre l'Autriche-Hongrie, c'est à dire l'ensemble des tendances qui aspirent en dernier lieu à détacher de la Monarchie austro-hongroise des territoires qui en font partie, et il déplore sincèrement les conséquences funestes de ces agissements criminels.
</blockquote>
<blockquote>
    Le Gouvernement Royal regrette que des officiers et fonctionnaires serbes aient participé à la propagande susmentionnée et compromis par là les relations de bon voisinage auquel le Gouvernement Royal s'était solennellement engagé par sa déclaration du 31 mars 1909.
</blockquote>
<blockquote>
    Le Gouvernement Royal qui désapprouve et répudie toute idée ou tentative d'immixtion dans les destinées des habitants de quelque partie de l'Austriche-Hongrie que ce soit, considère de son devoir d'avertir formellement les officiers, les fonctionnaires et toute la population du Royaume que dorénavant il procédera avec la dernière rigueur contre les personnes qui se rendraient coupables de pareils agissements, agissements qu'il mettra tous ses efforts à prévenir et à réprimer.««
</blockquote>
<blockquote>
    Cette énonciation sera portée simultanément à la connaissance de l'Armée Royale par un ordre du jour de Sa Majesté le Roi et sera publiée dans le bulletin officiel de l'Armée.
</blockquote>
<blockquote>
    Le Gouvernement Royal Serbe s'engage en outre:
</blockquote>
<blockquote>
    1°  à supprimer toute publication qui excite à la haine et au mepris de la Monarchie et dont la tendance gégérale est dirigée contre son intégrité territoriale;
</blockquote>
<blockquote>
    2°  à dissoudre immédiatement la societé dite »Narodna odbrana«, à confisquer tous ses moyens de propagande, et à procéder de la même manière contre les autres sociétés et affiliations en Serbie qui s'abonnent à la propagande contre la Monarchie austro-hongroise; le Gouvernement Royal prendra les mesures nécessaires pour que les sociétés dissoutes ne puissent pas continuer leur activité sous un autre nom et sous une autre forme;
</blockquote>
<blockquote>
    3°  à éliminer sans délai de l'instruction publique en Serbie, tant en ce qui concerne le corps enseignant que les moyens d'instuction, tout ce qui sert ou pourrait servir à fomenter la propagande contre l'Autriche-Hongrie;
</blockquote>
<blockquote>
    4°  à éloigner du service militaire et de l'administration en général tous les officiers et fonctionnaires coupables de la propagande contre la Monarchie austro-hongroise et dont le Gouvernement I. et R. se réserve de communiquer les noms et les faits au Gouvernment Royal;
</blockquote>
<blockquote>
    5°  à accepter la collaboration en Serbie des organes du Gouvernement I. et R. dans la suppression du mouvement subversif dirigé contre l'intégrité territoriale de la Monarchie;
</blockquote>
<blockquote>
    6°  à ouvrir une enquête judiciaire contre les partisans du complot du 28 juin se trouvant sur territoire serbe; des organes, délégués par le Gouvernement I. et R., prendront part aux recherches y relatives;
</blockquote>
<blockquote>
    7°  à procéder d'urgence à 1'arrestation du commandant Voijac Tankosic et du nommé Milan Ciganovic, employé de l'Etat Serbe, compromis par les résultats de l'instruction de Sarajevo;
</blockquote>
<blockquote>
    8°  à empêcher, par des mesures efficaces, le concours des Autorités Serbes dans le trafic illicité d'armes et d'explosifs à travers la frontière; à licencier et punir sévèrement les fonctionnaires du servicefrontière de Schabatz et de Loznica coupables d'avoir aidé les auteurs du crime de Sarajevo en leur facilitant le passage de la frontière;
</blockquote>
<blockquote>
    9°  à donner au Gouvernement I. et R. des explications sur les propos injustifiables de hauts fonctionnaires serbes tant en Serbie qu'à l'étranger qui, malgré leur position officielle, n'ont pas hésité après l'attentat du 28 juin de s'exprimer dans des interviews d'une manière hostile envers la Monarchie austro-hongroise, enfin
</blockquote>
<blockquote>
    10°  d'avertir, sans retard, le Gouvernement I. et R. de l'exécution des mesures comprises dans les points précédents.
</blockquote>
<blockquote>
    Le Gouvernement I. et R. attend la réponse du Gouvernement Royal au plus tard jusqu'au samedi 25 de ce mois à 5h du soir.
</blockquote>
<blockquote>
    Un mémoire concernant les résultats de l'instruction de Sarajevo à l'égard des fonctionnaires mentionnés aux points 7 et 8 est annexé à cette Note.«
</blockquote>
<blockquote>
    Gelegentlich der Übergabe der vorstehenden Note wollen Euer Hochwohlgeboren mündlich hinzufügen, daß Sie beauftragt seien - falls Ihnen nicht inzwischen eine vorbehaltlose zustimmende Antwort der königlichen Regierung zugekommen sein sollte - nach Ablauf der in der Note vorgesehenen, vom Tage und von der Stunde Ihrer Mitteilung an zu rechnenden 48stündigen Frist mit dem Personale der k. u. k. Gesandtschaft Belgrad zu verlassen.
</blockquote>




<blockquote>
    '''Beilage'''
</blockquote>
<blockquote>
    L'instruction criminelle ouverte par le tribunal de Sarajevo contre Gavrilo Princip et consorts du chef d'assassinat et de complicité y relative, crime commis par eux le 28 juin dr., a jusqu'ici abouti aux constatations suivantes:
</blockquote>
<blockquote>
    1°  Le complot ayant pour but d'assassiner, lors de son séjour à Sarajevo, l'archiduc François Ferdinand fut formé à Belgrade par Gavrilo Princip, Nedeljko Cabrinovic, le nommé Milan Ciganovlc et Trifko Grabez avec le concours du commandant Voija Tankosic.
</blockquote>
<blockquote>
    2°  Les 6 bombes et les 4 pistolets Browning avec munitions, moyennant lesquels les malfaiteurs ont commis l'attentat, furent livrés à Belgrade à Princip, Cabrinovic et Grabez par le nommé Mila Ciganovic et le commandant Voija Tankosic.
</blockquote>
<blockquote>
    3°  Les bombes sont des grenades à la main provenant du depôt d'armes de l'armée serbe à Kragujevac.
</blockquote>
<blockquote>
    4°  Pour assurer la réussite de l'attentat, Ciganovic enseigna à Princip, Cabrinovic et Grabez la manière de se servir des grenades et donna, dans une foret près du champ de tir à Topschider, des leçons de tir avec pistolets Browning à Princip et Grabez.
</blockquote>
<blockquote>
    5°  Pour rendre possible à Princip, Cabrinovic et Grabez de passer la frontière de Bosnie-Hercégovine et d'y introduire clandestinement leur contrebande d'armes, un système de transport secret fur organisé par Ciganovic.
</blockquote>
<blockquote>
    D'après cette organisation l'introduction en Bosnie-Hercégovine des malfaiteurs et de leurs armes fut opéré par les Capitainesfrontière de Sabac (Rade Popovic) et de Loznica ainsi que par le donanier Rudivoj Grbic de Loznica avec le concours de divers particuliers.
</blockquote>


<a name= " Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad"></a>


<TITLE>World War I, Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad</TITLE>
<blockquote>
<center>
  ''' Ü b e r s e t z u n g'''
</center>
</blockquote>
<blockquote>
    »Am 3I. März 1909 hat der königlich serbische Gesandte am Wiener Hofe im Auftrage seiner Regierung der k. u. k. Regierung folgende Erklärung abgegeben:
</blockquote>
<blockquote>
    »»Serbien anerkennt, daß es durch die in Bosnien und der Herzegovina geschaffene Tatsache in seinen Rechten nicht berührt wurde, und daß es sich demgemäß den Elltschließungen anpassen wird, welche die Mächte in bezug auf den Artikel XXV des Berliner Vertrages treffen werden. Indem Serbien den Ratschlägen der Großmächte Folge leistet, verpflichtet es sich, die Haltung des Protestes und des Widerstandes, die es hinsichtlich der Annexion seit dem vergangenen Oktober eingenommen hat, aufzugeben, und es verpflichtet sich ferner, die Richtung seiner gegenwärtigen Politik gegenüber Österreich-Ungarn zu ändern und künftighin mit diesem letzteren auf dem Fuße freundnachbarlicher Beziehungen zu leben.««
</blockquote>
<blockquote>
    Die Geschichte der letzten Jahre nun und insbesondere die schmerzlichen Ereignisse des 28. Juni haben das Vorhandensein einer subversiven Bewegung in Serbien erwiesen, deren Ziel es ist, von der österreichisch-ungarischen Monarchie gewisse Teile ihrer Gebiete loszutrennen. Diese Bewegung, die unter den Augen der serbischen Regierung entstand, hat in der Folge jenseits des Gebietes des Königreichs durch Akte des Terrorismus, durch eine Reihe von Attentaten und durch Morde Ausdruck gefunden.
</blockquote>
<blockquote>
    Weit entfernt, die in der Erklärung vom 31. März 1909 enthaltenen formellen Verpflichtungen zu erfüllen, hat die königlich serbische Regierung nichts getan, um diese Bewegung zu unterdrücken. Sie duldete das verbrecherische Treiben der verschiedenen gegen die Monarchie gerichteten Vereine und Vereinigungen, die zügellose Sprache der Presse, die Verherrlichung der Urheber von Attentaten, die Teilnahme von Offizieren und Beamten an subsersiven Umtrieben; sie duldete eine ungesunde Propaganda im öffentlichen Unterricht und duldete schließlich alle Manifestationen, welche die serbische Bevölkerung zum Hasse gegen die Monarchie und zur Verachtung ihrer Einrichtungen verleiten konnten
</blockquote>
<blockquote>
    Diese Duldung, der sich die königlich serbische Regierung schuldig machte, hat noch in jenem Moment angedauert, in dem die Ereignisse des 28. Juni der ganzen Welt die grauenhaften Folgen solcher Duldung zeigten.
</blockquote>
<blockquote>
    Es erhellt aus den Aussagen und Geständnissen der verbrecherischen Urheber des Attentates vom 28. Juni, daß der Mord von Sarajevo in Belgrad ausgeheckt wurde, daß die Mörder die Waffen und Bomben, mit denen sie ausgestattet waren, von serbischen Offizieren und Beamten erhielten, die der »Narodna odbrana» angehörten, und daß schließlich die Beförderung der Verbrecher und deren Waffen nach Bosnien von leitenden serbischen Grenzorganen veranstaltet und durchgeführt wurde.
</blockquote>
<blockquote>
    Die angeführten Ergebnisse der Untersuchung gestatten es der k. u. k. Regierung nicht, noch länger die Haltung zuwartender Langmut zu beobachten, die sie durch Jahre jenen Treibereien gegenüber eingenommen hatte, die ihren Mittelpunkt in Belgrad haben und von da auf die Gebiete der Monarchie übertragen werden. Diese Ergebnisse 1egen der k. u. k. Regierung vielmehr die Pflicht auf, Umtrieben ein Ende zu bereiten, die eine beiständige Bedrohung für die Ruhe der Monarchie bilden.
</blockquote>
<blockquote>
    Um diesen Zweck zu erreichen, sieht sich die k. u. k. Regierung gezwungen, von der serbischen Regierung eine offizielle Versicherung zu verlangen, daß sie die gegen Österreich-Ungarn gerichtete Propaganda verurteilt, das heißt die Gesamtheit der Bestrebungen, deren Endziel es ist, von der Monarchie Gebiete loszulösen, die ihr angehören, und daß sie sich verpflichtet, diese verbrecherische und terroristische Propaganda mit allen Mitteln zu unterdrücken.
</blockquote>
<blockquote>
    Um diesen Verpflichtungen einen feierlichen Charakter zu geben, wird die königlich serbische Regierung auf der ersten Seite ihres offiziellen Organs vom 26./13. Juli nachfolgende Erklärung veröffentlichen:
</blockquote>
<blockquote>
    »»Die königlich serbische Regierung verurteilt die gegen Österreich-Ungarn gerichtete Propaganda, das heißt die Gesamtheit jener Bestrebungen, deren letztes Ziel es ist, von der österreichisch-ungarischen Monarchie Gebiete loszutrennen, die ihr angehören, und sie bedauert aufrichtig die grauenhaften Folgen dieser verbrecherischen Handlungen.
</blockquote>
<blockquote>
    Die königlich serbische Regierung bedauert, daß serbische Offiziere und Beamte an der vorgenannten Propaganda teilgenommen und damit die freundnachbarlichen Beziehungen gefährdet haben, die zu pflegen sich die königliche Regierung durch ihre Erklärung vom 31. März 1909 feierlichst verpflichtet hatte.
</blockquote>
<blockquote>
    Die königliche Regierung, die jeden Gedanken oder jeden Versuch einer Einmischung in die Geschicke der Bewohner was immer für eines Teiles Österreich-Ungarns mißbilligt und zurückwiest, erachtet es für ihre Pflicht, die Offiziere, Beamten und die gesamte Bevölkerung feierlich aufmerksam zu machen, daß sie künftighin mit äußerster Strenge gegen jene Personen vorgehen wird, die sich derartiger Handlungen schuldig machen sollten, Handlungen, denen vorzubeugen und die zu unterdrücken sie alle Anstrengungen machen wird.««
</blockquote>
<blockquote>
    Diese Erklärung wird gleichzeitig zur Kenntnis der königlichen Armee durch einen Tagesbefehl Seiner Majestät des Königs gebracht und in dem offiziellen Organ der Armee veröffentlicht werden.
</blockquote>
<blockquote>
    Die königlich serbische Regierung verpflichtet sich überdies:
</blockquote>
<blockquote>
    1. jede Publikation zu unterdrücken, die zum Hasse und zur Verachtung der Monarchie aufreizt, und deren allgemeine Tendenz gegen die territoriale Integrität der letzteren gerichtet ist;
</blockquote>
<blockquote>
    2. sofort mit der Auslösung des Vereins »Narodna odbrana« vorzugehen, deren gesamte Propagandamittel zu beschlagnahmen und in derselben Weise gegen die anderen Vereine und Vereinigungen in Serbien einzuschreiten, die sich mit der Propaganda gegen Österreich-Ungarn beschäftigen; die königliche Regierung wird die nötigen Maßregeln treffen, damit die aufgelösten Vereine nicht etwa ihre Tätigkeit unter anderem Namen oder in anderer Form fortsetzen;
</blockquote>
<blockquote>
    3. ohne Verzug aus dem öffentlichen Unterricht in Serbien, sowohl was den Lehrkörper als auch die Lehrmittel betrifft, alles zu beseitigen, was dazu dient oder dienen könnte, die Propaganda gegen Österreich-Ungarn zu nähren;
</blockquote>
<blockquote>
    4. aus dem Militärdienst und der Verwaltung im allgemeinen alle Offiziere und Beamten zu entfernen, die der Propaganda gegen Österreich-Ungarn schuldig sind, und deren Namen unter Mitteilung des gegen sie vorliegenden Materials der königlichen Regierung bekanntzugeben sich die k. u. k. Regierung vorbehält;
</blockquote>
<blockquote>
    5. einzuwilligen, daß in Serbien Organe der k. u. k. Regierung bei der Unterdrückung der gegen die territoriale Integrität der Monarchie gerichteten subversiven Bewegung mitwirken;
</blockquote>
<blockquote>
    6. eine gerichtliche Untersuchung gegen jene Teilnehmer des Komplottes vom 28. Juni einzuleiten, die sich auf serbischem Territorium befinden; von der k. u. k. Regierung hiezu delegierte Organe werden an den diesbezüglichen Erhebungen teilnehmen;
</blockquote>
<blockquote>
    7. mit aller Beschleunigung die Verhaftung des Majors Voija Tankosic und eines gewissen Milan Ciganovic, serbischen Staatsbeamten, vorzunehmen, welche durch die Ergebnisse der Untersuchung kompromittiert sind;
</blockquote>
<blockquote>
    8. durch wirksame Maßnahme die Teilnahme der serbischen Behörden an dem Einschmuggeln von Waffen und Explosivkörpern über die Grenze zu verhindern; jene Organe des Grenzdienstes von Schabatz und Loznica, die den Urhebern des Verbrechens von Sarajevo bei ihrem Eintreten nach Bosnien behilflich waren, aus dem Dienste zu entlassen und strenge zu bestrafen;
</blockquote>
<blockquote>
    9. der k. u. k. Regierung Aufklärungen zu geben über die nicht zu rechtfertigenden Äußerungen hoher serbischer Funktionäre in Serbien sowohl als auch im Auslande, die, ihrer offiziellen Stellung ungeachtet, nicht gezögert haben, sich nach dem Attentat vom 28. Juni in Interviews in feindlicher Weise gegen Österreich-Ungarn auszusprechen;
</blockquote>
<blockquote>
    10. die k. u. k. Regierung ohne Verzug von der Durchführung der in den vorigen Punkten zusammengefaßten Maßnahmen zu verständigen.
</blockquote>
<blockquote>
    Die k. u. k. Regierung erwartet die Antwort der königlichen Regierung spätestens bis Samstag, den 25. d. M., um 5 Uhr nachmittags.
</blockquote>
<blockquote>
    Ein Mémoire über die Ergebnisse der Untersuchung von Sarajevo, soweit sie sich auf die in Punkt 7 und 8 genannten Funktionäre beziehen, ist dieser Note beigeschlossen.«
</blockquote>


<meta name ="description"


value=" World War I, Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad">
<blockquote>
 
  ''' Beilage'''  
<meta name="keywords"
</blockquote>
 
<blockquote>
value=" World War I, Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad">
    Die bei dem Gericht in Sarajevo gegen Gavrilo Princip und Genossen wegen des am 28. Juni 1. J. begangenen Mordes, beziehungsweise wegen Mitschuld hieran anhängige Strafuntersuchung hat bisher zu folgenden Feststellungen geführt:  
 
</blockquote>
<meta name="resource-type"
<blockquote>
 
    1. Der Plan, den Erzherzog Franz Ferdinand während seines Aufenthaltes in Sarajevo zu ermorden, wurde in Belgrad von Gavriole Princip, Nedeljko Cabrinovic, einem gewissen Milan Ciganovic und Trifko Grabez unter Mithilfe des Majors Voija Tankosic gefaßt.  
value="document">
</blockquote>
 
<blockquote>
<meta name="distribution"
    2. Die sechs Bomben und vier Browningpistolen samt Munition, deren sich die Verbrecher als Werkzeuge bedienten, wurden dem Princip, Cabrinovic und Grabez in Belgrad von einem gewissen Milan Ciganovic und dem Major Voija Tankosic verschafft und übergeben.  
 
</blockquote>
value="global">
<blockquote>
 
    3. Die Bomben sind Handgranaten, die dem Waffendepot der serbischen Armee in Kragujevac entstammen.  
<blockquote><h3>den 10. Juli 1914</h3>
</blockquote>
 
<blockquote>
<h2>Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad</h2><hr><dd>
    4. Um das Gelingen des Attentates zu sichern, unterwies Ciganovic den Princip, Cabrinovic und Grabez in der Handhabung der Granaten und gab in einem Walde neben dem Schießfelde von Topschider dem Princip und Grabez Unterricht im Schießen mit Browningpistolen.  
 
</blockquote>
 
<blockquote>
 
    5. Um dem Princip, Cabrinovic und Grabez den Übergang über die bosnisch-herzegowinische Grenze und die Einschmuggelung ihrer Waffen zu ermöglichen, wurde ein ganzes geheimes Transportsystem durch Ciganovic organisiert.  
</head>
Der Eintritt der Verbrecher samt ihren Waffen nach Bosnien und die Herzegowina wurde von den Grenzhauptleuten von Schabatz (Rade Popovic) und Loznica sowie von dem Zollorgan Rudivoj Grbic von Loznica mit Beihilfe mehrere anderer Personen durchgeführt.
 
</blockquote>
<body>
 
<p align="center"><strong>Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad</strong>
 
 
 
<p align="center">(Befristete Demarche in Belgrad)<a href="#N_1_"><sup>1</sup></a>
 
 
 
<p align="right">W i e n  , &nbsp;den 20. Juli 1914
 
 
 
<br><br><dd> Euer Hochwohlgeboren wollen die nachfolgende Note am Donnerstag, den 23. Juli
 
nachmittags, jedenfalls zwischen 4 und 5 Uhr, der k&ouml;niglichen Regierung &uuml;berreichen.
 
 
 
<dd> &#187;Le 31 mars 1909 le Ministre de Serbie &agrave; Vienne a fait d'ordre de son Gouvernement au
 
Gouvernement I. et R. Ia d&eacute;claration suivante:
 
 
 
<dd> &#187;&#187;La Serbie reconna&icirc;t qu'elle n'a pas &eacute;t&eacute; atteinte dans ses droits par le fait accompli cr&eacute;&eacute;
 
en Bosnie-Herc&eacute;govine et qu'elle se conformera par cons&eacute;quent &agrave; telle d&eacute;cision que les
 
Puissances prendront par rapport &agrave; l'article XXV du Trait&eacute; de Berlin. Se rendant aux Conseils des
 
Grandes Puissances la Serbie s'engage &agrave; pr&eacute;sent &agrave; abandonner l'attitude de protestation et
 
d'opposition qu'elle a observ&eacute;e &agrave; l'&eacute;gard de l'annexion depuis d'automne dernier, et elle
 
s'engage, en outre, &agrave; changer le cours de sa politique actuelle envers l'Autriche-Hongrie pour
 
vivre d&eacute;sormais avec cette derni&eacute;re su le pied d'un bon voisinage.&#171;&#171;
 
 
 
<dd> Or, l'histoire des derni&eacute;res ann&eacute;es, et notamment les &eacute;v&eacute;nements douloureux du 28 juin,
 
ont d&eacute;montr&eacute; 1'existence en Serbie d'un mouvement subversif dont le but est de d&eacute;tacher de la
 
Monarchie austro-hongroise certaines parties de ses territoires.  Ce mouvement qui a pris jour
 
sous les yeux du Gouvernement Serbe est arriv&eacute; &agrave; se manifester au del&agrave; du territoire du Royaume
 
par des actes de terrorisme, par une s&eacute;rie d'attentats et par des meurtres.
 
 
 
<dd> Le Gouvernement Royal Serbe, loin de satisfaire aux engagements formels contenus dans
 
la d&eacute;claration du 31 mars 1909, n'a rien fait pour supprimer ce mouvement: il a tol&eacute;r&eacute; l'activit&eacute;
 
criminelle des differ&eacute;ntes soci&eacute;t&eacute;s et affiliations dirig&eacute;es contre la Monarchie, le langage effr&eacute;n&eacute; de
 
la presse, la glorification des auteurs d'attentats, la participation d'officiers et de fonctionnaires
 
dans les agissements subversifs, une propagande malsaine dans l'instruction publique, tol&eacute;r&eacute; enfin
 
toutes les manifestations qui pouvaient induire la population serbe &agrave; la haine de la Monarchie et au
 
m&eacute;pris de ses institutions.
 
 
 
<dd> Cette tol&eacute;rance coupable du Gouvernement Royal de Serbie n'avait pas cess&eacute; au moment
 
o&ugrave; les &eacute;v&eacute;nements du 28 juin dernier en ont d&eacute;montr&eacute; au monde entier les cons&eacute;quences funestes.
 
 
 
<dd> Il r&eacute;sulte des d&eacute;positions et aveux des auteurs criminels de l'attentat du 28 juin que le
 
meurtre de Sarajevo a &eacute;t&eacute; tram&eacute; &agrave; Belgrade, que les armes et explosifs dont les meurtriers se
 
trouvaient &ecirc;tre munis, leur ont &eacute;t&eacute; donn&eacute;s par des officiers et fonctionnaires serbes faisant partie
 
de la &#187;Narodna odbrana&#171; et enfin que le passage en Bosnie des criminels et de leurs armes a &eacute;t&eacute;
 
organis&eacute; et effectu&eacute; par des chefs du servicefronti&egrave;re serbe.
 
 
 
<dd> Les r&eacute;sultats mentionn&eacute;s de l'instruction ne permettent pas au Gouvernement I. et R. de
 
poursuivre plus longtemps l'attitude de longanimit&eacute; expectative qu'il avait observ&eacute;e pendant des
 
ann&eacute;es vis-&agrave;-vis des agissements concentr&eacute;s &agrave; Belgrade et propag&eacute;s de l&agrave; sur les territoires de la
 
Monarchie; ces r&eacute;sultats lui imposent au contraire le devoir de mettre fin &agrave; des men&eacute;es qui
 
forment une menace perp&eacute;tuelle pour la tranquillit&eacute; de la Monarchie.
 
 
 
<dd> C'est pour atteindre ce but que le Gouvernement I. et R. se voit oblig&eacute; de demander au
 
Gouvernement Serbe l'&eacute;nonciation officielle qu'il condamne la propagande dirig&eacute;e contre la
 
Monarchie austro-hongroise, c'est &agrave; dire l'ensemble des tendances qui aspirent en dernier lieu &agrave;
 
d&eacute;tacher de la Monarchie des territoires qui en font partie, et qu'il s'engage &agrave; supprimer, par tous
 
les moyens, cette propagande criminelle et terroriste.
 
 
 
<dd> Afin de donner un caract&egrave;re solennel &agrave; cet engagement, le Gouvernement Royal de Serbie
 
fera publier &agrave; la premi&egrave;re page du Journal officiel en date du 26/13 juillet 1'enonciation suivante:
 
 
 
<dd> &#187;&#187;Le Gouvernement Royal de Serbie condamne la propagande dirig&eacute;e contre
 
l'Autriche-Hongrie, c'est &agrave; dire l'ensemble des tendances qui aspirent en dernier lieu &agrave; d&eacute;tacher de
 
la Monarchie austro-hongroise des territoires qui en font partie, et il d&eacute;plore sinc&egrave;rement les
 
cons&eacute;quences funestes de ces agissements criminels.
 
 
 
<dd> Le Gouvernement Royal regrette que des officiers et fonctionnaires serbes aient particip&eacute; &agrave;
 
la propagande susmentionn&eacute;e et compromis par l&agrave; les relations de bon voisinage auquel le
 
Gouvernement Royal s'&eacute;tait solennellement engag&eacute; par sa d&eacute;claration du 31 mars 1909.
 
 
 
<dd> Le Gouvernement Royal qui d&eacute;sapprouve et r&eacute;pudie toute id&eacute;e ou tentative d'immixtion
 
dans les destin&eacute;es des habitants de quelque partie de l'Austriche-Hongrie que ce soit, consid&egrave;re de
 
son devoir d'avertir formellement les officiers, les fonctionnaires et toute la population du
 
Royaume que dor&eacute;navant il proc&eacute;dera avec la derni&egrave;re rigueur contre les personnes qui se
 
rendraient coupables de pareils agissements, agissements qu'il mettra tous ses efforts &agrave; pr&eacute;venir et
 
&agrave; r&eacute;primer.&#171;&#171;
 
 
 
<dd> Cette &eacute;nonciation sera port&eacute;e simultan&eacute;ment &agrave; la connaissance de l'Arm&eacute;e Royale par un
 
ordre du jour de Sa Majest&eacute; le Roi et sera publi&eacute;e dans le bulletin officiel de l'Arm&eacute;e.
 
 
 
<dd> Le Gouvernement Royal Serbe s'engage en outre:
 
 
 
<dd> 1&#176; &nbsp; &agrave; supprimer toute publication qui excite &agrave; la haine et au mepris de la Monarchie et dont
 
la tendance g&eacute;g&eacute;rale est dirig&eacute;e contre son int&eacute;grit&eacute; territoriale;
 
 
 
<dd> 2&#176; &nbsp; &agrave; dissoudre imm&eacute;diatement la societ&eacute; dite &#187;Narodna odbrana&#171;, &agrave; confisquer tous ses
 
moyens de propagande, et &agrave; proc&eacute;der de la m&ecirc;me mani&egrave;re contre les autres soci&eacute;t&eacute;s et affiliations
 
en Serbie qui s'abonnent &agrave; la propagande contre la Monarchie austro-hongroise; le Gouvernement
 
Royal prendra les mesures n&eacute;cessaires pour que les soci&eacute;t&eacute;s dissoutes ne puissent pas continuer
 
leur activit&eacute; sous un autre nom et sous une autre forme;
 
 
 
<dd> 3&#176; &nbsp; &agrave; &eacute;liminer sans d&eacute;lai de l'instruction publique en Serbie, tant en ce qui concerne le corps
 
enseignant que les moyens d'instuction, tout ce qui sert ou pourrait servir &agrave; fomenter la
 
propagande contre l'Autriche-Hongrie;
 
 
 
<dd> 4&#176; &nbsp; &agrave; &eacute;loigner du service militaire et de l'administration en g&eacute;n&eacute;ral tous les officiers et
 
fonctionnaires coupables de la propagande contre la Monarchie austro-hongroise et dont le
 
Gouvernement I. et R. se r&eacute;serve de communiquer les noms et les faits au Gouvernment Royal;
 
 
 
<dd> 5&#176; &nbsp; &agrave; accepter la collaboration en Serbie des organes du Gouvernement I. et R. dans la
 
suppression du mouvement subversif dirig&eacute; contre l'int&eacute;grit&eacute; territoriale de la Monarchie;
 
 
 
<dd> 6&#176; &nbsp; &agrave; ouvrir une enqu&ecirc;te judiciaire contre les partisans du complot du 28 juin se trouvant
 
sur territoire serbe;
 
 
 
<dd> des organes, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s par le Gouvernement I. et R., prendront part aux recherches y
 
relatives;
 
 
 
<dd> 7&#176; &nbsp; &agrave; proc&eacute;der d'urgence &agrave; 1'arrestation du commandant Voijac Tankosic et du nomm&eacute;
 
Milan Ciganovic, employ&eacute; de l'Etat Serbe, compromis par les r&eacute;sultats de l'instruction de
 
Sarajevo;
 
 
 
<dd> 8&#176; &nbsp; &agrave; emp&ecirc;cher, par des mesures efficaces, le concours des Autorit&eacute;s Serbes dans le trafic
 
illicit&eacute; d'armes et d'explosifs &agrave; travers la fronti&egrave;re;
 
 
 
<dd> &agrave; licencier et punir s&eacute;v&egrave;rement les fonctionnaires du servicefronti&egrave;re de Schabatz et de
 
Loznica coupables d'avoir aid&eacute; les auteurs du crime de Sarajevo en leur facilitant le passage de la
 
fronti&egrave;re;
 
 
 
<dd> 9&#176; &nbsp; &agrave; donner au Gouvernement I. et R. des explications sur les propos injustifiables de
 
hauts fonctionnaires serbes tant en Serbie qu'&agrave; l'&eacute;tranger qui, malgr&eacute; leur position officielle, n'ont
 
pas h&eacute;sit&eacute; apr&egrave;s l'attentat du 28 juin de s'exprimer dans des interviews d'une mani&egrave;re hostile
 
envers la Monarchie austro-hongroise, enfin
 
 
 
<dd> 10&#176; &nbsp; d'avertir, sans retard, le Gouvernement I. et R. de l'ex&eacute;cution des mesures comprises
 
dans les points pr&eacute;c&eacute;dents.
 
 
 
<dd> Le Gouvernement I. et R. attend la r&eacute;ponse du Gouvernement Royal au plus tard jusqu'au
 
samedi 25 de ce mois &agrave; 5h du soir.
 
 
 
<dd> Un m&eacute;moire concernant les r&eacute;sultats de l'instruction de Sarajevo &agrave; l'&eacute;gard des
 
fonctionnaires mentionn&eacute;s aux points 7 et 8 est annex&eacute; &agrave; cette Note.&#171;
 
 
 
<dd> Gelegentlich der &Uuml;bergabe der vorstehenden Note wollen Euer Hochwohlgeboren
 
m&uuml;ndlich hinzuf&uuml;gen, da&szlig; Sie beauftragt seien - falls Ihnen nicht inzwischen eine vorbehaltlose
 
zustimmende Antwort der k&ouml;niglichen Regierung zugekommen sein sollte - nach Ablauf der in der
 
Note vorgesehenen, vom Tage und von der Stunde Ihrer Mitteilung an zu rechnenden
 
48st&uuml;ndigen Frist mit dem Personale der k. u. k. Gesandtschaft Belgrad zu verlassen.
 
 
 
<br><br>
 
<dd><strong><u>Beilage</u></strong>
 
 
 
<dd> L'instruction criminelle ouverte par le tribunal de Sarajevo contre Gavrilo Princip et
 
consorts du chef d'assassinat et de complicit&eacute; y relative, crime commis par eux le 28 juin dr., a
 
jusqu'ici abouti aux constatations suivantes:
 
 
 
<dd> 1&#176; &nbsp; Le complot ayant pour but d'assassiner, lors de son s&eacute;jour &agrave; Sarajevo, l'archiduc
 
Fran&ccedil;ois Ferdinand fut form&eacute; &agrave; Belgrade par Gavrilo Princip, Nedeljko Cabrinovic, le nomm&eacute;
 
Milan Ciganovlc et Trifko Grabez avec le concours du commandant Voija Tankosic.
 
 
 
<dd> 2&#176; &nbsp; Les 6 bombes et les 4 pistolets Browning avec munitions, moyennant lesquels les
 
malfaiteurs ont commis l'attentat, furent livr&eacute;s &agrave; Belgrade &agrave; Princip, Cabrinovic et Grabez par le
 
nomm&eacute; Mila Ciganovic et le commandant Voija Tankosic.
 
 
 
<dd> 3&#176; &nbsp; Les bombes sont des grenades &agrave; la main provenant du dep&ocirc;t d'armes de l'arm&eacute;e serbe &agrave;
 
Kragujevac.
 
 
 
<dd> 4&#176; &nbsp; Pour assurer la r&eacute;ussite de l'attentat, Ciganovic enseigna &agrave; Princip, Cabrinovic et
 
Grabez la mani&egrave;re de se servir des grenades et donna, dans une foret pr&egrave;s du champ de tir &agrave;
 
Topschider, des le&ccedil;ons de tir avec pistolets Browning &agrave; Princip et Grabez.
 
 
 
<dd> 5&#176; &nbsp; Pour rendre possible &agrave; Princip, Cabrinovic et Grabez de passer la fronti&egrave;re de
 
Bosnie-Herc&eacute;govine et d'y introduire clandestinement leur contrebande d'armes, un syst&egrave;me de
 
transport secret fur organis&eacute; par Ciganovic.
 
 
 
<dd> D'apr&egrave;s cette organisation l'introduction en Bosnie-Herc&eacute;govine des malfaiteurs et de
 
leurs armes fut op&eacute;r&eacute; par les Capitainesfronti&egrave;re de Sabac (Rade Popovic) et de Loznica ainsi que
 
par le donanier Rudivoj Grbic de Loznica avec le concours de divers particuliers.
 
 
 
 
 
<p align="center">&Uuml; b e r s e t z u n g
 
 
 
<br><br>
 
<dd> &#187;Am 3I. M&auml;rz 1909 hat der k&ouml;niglich serbische Gesandte am Wiener Hofe im Auftrage
 
seiner Regierung der k. u. k. Regierung folgende Erkl&auml;rung abgegeben:
 
 
 
<dd> &#187;&#187;Serbien anerkennt, da&szlig; es durch die in Bosnien und der Herzegovina geschaffene
 
Tatsache in seinen Rechten nicht ber&uuml;hrt wurde, und da&szlig; es sich demgem&auml;&szlig; den Elltschlie&szlig;ungen
 
anpassen wird, welche die M&auml;chte in bezug auf den Artikel XXV des Berliner Vertrages treffen
 
werden. Indem Serbien den Ratschl&auml;gen der Gro&szlig;m&auml;chte Folge leistet, verpflichtet es sich, die
 
Haltung des Protestes und des Widerstandes, die es hinsichtlich der Annexion seit dem
 
vergangenen Oktober eingenommen hat, aufzugeben, und es verpflichtet sich ferner, die Richtung
 
seiner gegenw&auml;rtigen Politik gegen&uuml;ber &Ouml;sterreich-Ungarn zu &auml;ndern und k&uuml;nftighin mit diesem
 
letzteren auf dem Fu&szlig;e freundnachbarlicher Beziehungen zu leben.&#171;&#171;
 
 
 
<dd> Die Geschichte der letzten Jahre nun und insbesondere die schmerzlichen Ereignisse des
 
28. Juni haben das Vorhandensein einer subversiven Bewegung in Serbien erwiesen, deren Ziel es
 
ist, von der &ouml;sterreichisch-ungarischen Monarchie gewisse Teile ihrer Gebiete loszutrennen. Diese
 
Bewegung, die unter den Augen der serbischen Regierung entstand, hat in der Folge jenseits des
 
Gebietes des K&ouml;nigreichs durch Akte des Terrorismus, durch eine Reihe von Attentaten und
 
durch Morde Ausdruck gefunden.
 
 
 
<dd> Weit entfernt, die in der Erkl&auml;rung vom 31. M&auml;rz 1909 enthaltenen formellen
 
Verpflichtungen zu erf&uuml;llen, hat die k&ouml;niglich serbische Regierung nichts getan, um diese
 
Bewegung zu unterdr&uuml;cken. Sie duldete das verbrecherische Treiben der verschiedenen gegen die
 
Monarchie gerichteten Vereine und Vereinigungen, die z&uuml;gellose Sprache der Presse, die
 
Verherrlichung der Urheber von Attentaten, die Teilnahme von Offizieren und Beamten an
 
subsersiven Umtrieben; sie duldete eine ungesunde Propaganda im &ouml;ffentlichen Unterricht und
 
duldete schlie&szlig;lich alle Manifestationen, welche die serbische Bev&ouml;lkerung zum Hasse gegen die
 
Monarchie und zur Verachtung ihrer Einrichtungen verleiten konnten
 
 
 
<dd> Diese Duldung, der sich die k&ouml;niglich serbische Regierung schuldig machte, hat noch in
 
jenem Moment angedauert, in dem die Ereignisse des 28. Juni der ganzen Welt die grauenhaften
 
Folgen solcher Duldung zeigten.
 
 
 
<dd> Es erhellt aus den Aussagen und Gest&auml;ndnissen der verbrecherischen Urheber des
 
Attentates vom 28. Juni, da&szlig; der Mord von Sarajevo in Belgrad ausgeheckt wurde, da&szlig; die
 
M&ouml;rder die Waffen und Bomben, mit denen sie ausgestattet waren, von serbischen Offizieren und
 
Beamten erhielten, die der &#187;Narodna odbrana&#187; angeh&ouml;rten, und da&szlig; schlie&szlig;lich die Bef&ouml;rderung
 
der Verbrecher und deren Waffen nach Bosnien von leitenden serbischen Grenzorganen
 
veranstaltet und durchgef&uuml;hrt wurde.
 
 
 
<dd> Die angef&uuml;hrten Ergebnisse der Untersuchung gestatten es der k. u. k. Regierung nicht,
 
noch l&auml;nger die Haltung zuwartender Langmut zu beobachten, die sie durch Jahre jenen
 
Treibereien gegen&uuml;ber eingenommen hatte, die ihren Mittelpunkt in Belgrad haben und von da auf
 
die Gebiete der Monarchie &uuml;bertragen werden. Diese Ergebnisse 1egen der k. u. k. Regierung
 
vielmehr die Pflicht auf, Umtrieben ein Ende zu bereiten, die eine beist&auml;ndige Bedrohung f&uuml;r die
 
Ruhe der Monarchie bilden.
 
 
 
<dd> Um diesen Zweck zu erreichen, sieht sich die k. u. k. Regierung gezwungen, von der
 
serbischen Regierung eine offizielle Versicherung zu verlangen, da&szlig; sie die gegen &Ouml;sterreich-Ungarn gerichtete Propaganda verurteilt, das hei&szlig;t die Gesamtheit der Bestrebungen, deren
 
Endziel es ist, von der Monarchie Gebiete loszul&ouml;sen, die ihr angeh&ouml;ren, und da&szlig; sie sich
 
verpflichtet, diese verbrecherische und terroristische Propaganda mit allen Mitteln zu
 
unterdr&uuml;cken.
 
 
 
<dd> Um diesen Verpflichtungen einen feierlichen Charakter zu geben, wird die k&ouml;niglich
 
serbische Regierung auf der ersten Seite ihres offiziellen Organs vom 26./13. Juli nachfolgende
 
Erkl&auml;rung ver&ouml;ffentlichen:
 
 
 
<dd> &#187;&#187;Die k&ouml;niglich serbische Regierung verurteilt die gegen &Ouml;sterreich-Ungarn gerichtete
 
Propaganda, das hei&szlig;t die Gesamtheit jener Bestrebungen, deren letztes Ziel es ist, von der
 
&ouml;sterreichisch-ungarischen Monarchie Gebiete loszutrennen, die ihr angeh&ouml;ren, und sie bedauert
 
aufrichtig die grauenhaften Folgen dieser verbrecherischen Handlungen.
 
 
 
<dd> Die k&ouml;niglich serbische Regierung bedauert, da&szlig; serbische Offiziere und Beamte an der
 
vorgenannten Propaganda teilgenommen und damit die freundnachbarlichen Beziehungen
 
gef&auml;hrdet haben, die zu pflegen sich die k&ouml;nigliche Regierung durch ihre Erkl&auml;rung vom 31. M&auml;rz
 
1909 feierlichst verpflichtet hatte.
 
 
 
<dd> Die k&ouml;nigliche Regierung, die jeden Gedanken oder jeden Versuch einer Einmischung in
 
die Geschicke der Bewohner was immer f&uuml;r eines Teiles &Ouml;sterreich-Ungarns mi&szlig;billigt und
 
zur&uuml;ckwiest, erachtet es f&uuml;r ihre Pflicht, die Offiziere, Beamten und die gesamte Bev&ouml;lkerung
 
feierlich aufmerksam zu machen, da&szlig; sie k&uuml;nftighin mit &auml;u&szlig;erster Strenge gegen jene Personen
 
vorgehen wird, die sich derartiger Handlungen schuldig machen sollten, Handlungen, denen
 
vorzubeugen und die zu unterdr&uuml;cken sie alle Anstrengungen machen wird.&#171;&#171;
 
 
 
<dd> Diese Erkl&auml;rung wird gleichzeitig zur Kenntnis der k&ouml;niglichen Armee durch einen
 
Tagesbefehl Seiner Majest&auml;t des K&ouml;nigs gebracht und in dem offiziellen Organ der Armee
 
ver&ouml;ffentlicht werden.
 
 
 
<dd> Die k&ouml;niglich serbische Regierung verpflichtet sich &uuml;berdies:
 
 
 
<dd> 1. jede Publikation zu unterdr&uuml;cken, die zum Hasse und zur Verachtung der Monarchie
 
aufreizt, und deren allgemeine Tendenz gegen die territoriale Integrit&auml;t der letzteren gerichtet ist;
 
 
 
<dd> 2. sofort mit der Ausl&ouml;sung des Vereins &#187;Narodna odbrana&#171; vorzugehen, deren gesamte
 
Propagandamittel zu beschlagnahmen und in derselben Weise gegen die anderen Vereine und
 
Vereinigungen in Serbien einzuschreiten, die sich mit der Propaganda gegen &Ouml;sterreich-Ungarn
 
besch&auml;ftigen; die k&ouml;nigliche Regierung wird die n&ouml;tigen Ma&szlig;regeln treffen, damit die aufgel&ouml;sten
 
Vereine nicht etwa ihre T&auml;tigkeit unter anderem Namen oder in anderer Form fortsetzen;
 
 
 
<dd> 3. ohne Verzug aus dem &ouml;ffentlichen Unterricht in Serbien, sowohl was den Lehrk&ouml;rper
 
als auch die Lehrmittel betrifft, alles zu beseitigen, was dazu dient oder dienen k&ouml;nnte, die
 
Propaganda gegen &Ouml;sterreich-Ungarn zu n&auml;hren;
 
 
 
<dd> 4. aus dem Milit&auml;rdienst und der Verwaltung im allgemeinen alle Offiziere und Beamten zu
 
entfernen, die der Propaganda gegen &Ouml;sterreich-Ungarn schuldig sind, und deren Namen unter
 
Mitteilung des gegen sie vorliegenden Materials der k&ouml;niglichen Regierung bekanntzugeben sich
 
die k. u. k. Regierung vorbeh&auml;lt;
 
 
 
<dd> 5. einzuwilligen, da&szlig; in Serbien Organe der k. u. k. Regierung bei der Unterdr&uuml;ckung der
 
gegen die territoriale Integrit&auml;t der Monarchie gerichteten subversiven Bewegung mitwirken;
 
 
 
<dd> 6. eine gerichtliche Untersuchung gegen jene Teilnehmer des Komplottes vom 28. Juni
 
einzuleiten, die sich auf serbischem Territorium befinden;
 
 
 
<dd> von der k. u. k. Regierung hiezu delegierte Organe werden an den diesbez&uuml;glichen
 
Erhebungen teilnehmen;
 
 
 
<dd> 7. mit aller Beschleunigung die Verhaftung des Majors Voija Tankosic und eines gewissen
 
Milan Ciganovic, serbischen Staatsbeamten, vorzunehmen, welche durch die Ergebnisse der
 
Untersuchung kompromittiert sind; 
 
 
 
<dd> 8. durch wirksame Ma&szlig;nahme die Teilnahme der serbischen Beh&ouml;rden an dem
 
Einschmuggeln von Waffen und Explosivk&ouml;rpern &uuml;ber die Grenze zu verhindern;
 
 
 
<dd> jene Organe des Grenzdienstes von Schabatz und Loznica, die den Urhebern des
 
Verbrechens von Sarajevo bei ihrem Eintreten nach Bosnien behilflich waren, aus dem Dienste zu
 
entlassen und strenge zu bestrafen;
 
 
 
<dd> 9. der k. u. k. Regierung Aufkl&auml;rungen zu geben &uuml;ber die nicht zu rechtfertigenden
 
&Auml;u&szlig;erungen hoher serbischer Funktion&auml;re in Serbien sowohl als auch im Auslande, die, ihrer
 
offiziellen Stellung ungeachtet, nicht gez&ouml;gert haben, sich nach dem Attentat vom 28. Juni in
 
Interviews in feindlicher Weise gegen &Ouml;sterreich-Ungarn auszusprechen;
 
 
 
<dd> 10. die k. u. k. Regierung ohne Verzug von der Durchf&uuml;hrung der in den vorigen Punkten
 
zusammengefa&szlig;ten Ma&szlig;nahmen zu verst&auml;ndigen.
 
 
 
<dd> Die k. u. k. Regierung erwartet die Antwort der k&ouml;niglichen Regierung sp&auml;testens bis
 
Samstag, den 25. d. M., um 5 Uhr nachmittags.
 
 
 
<dd> Ein M&eacute;moire &uuml;ber die Ergebnisse der Untersuchung von Sarajevo, soweit sie sich auf die
 
in Punkt 7 und 8 genannten Funktion&auml;re beziehen, ist dieser Note beigeschlossen.&#171;
 
 
 
 
 
<br><br><strong><u>Beilage</strong></u>
 
 
 
<dd> Die bei dem Gericht in Sarajevo gegen Gavrilo Princip und Genossen wegen des am 28.
 
Juni 1. J. begangenen Mordes, beziehungsweise wegen Mitschuld hieran anh&auml;ngige
 
Strafuntersuchung hat bisher zu folgenden Feststellungen gef&uuml;hrt:  
 
 
 
<dd> 1. Der Plan, den Erzherzog Franz Ferdinand w&auml;hrend seines Aufenthaltes in Sarajevo zu
 
ermorden, wurde in Belgrad von Gavriole Princip, Nedeljko Cabrinovic, einem gewissen Milan
 
Ciganovic und Trifko Grabez unter Mithilfe des Majors Voija Tankosic gefa&szlig;t.  
 
 
 
<dd> 2. Die sechs Bomben und vier Browningpistolen samt Munition, deren sich die Verbrecher
 
als Werkzeuge bedienten, wurden dem Princip, Cabrinovic und Grabez in Belgrad von einem
 
gewissen Milan Ciganovic und dem Major Voija Tankosic verschafft und &uuml;bergeben.  
 
 
 
<dd> 3. Die Bomben sind Handgranaten, die dem Waffendepot der serbischen Armee in
 
Kragujevac entstammen.  
 
 
 
<dd> 4. Um das Gelingen des Attentates zu sichern, unterwies Ciganovic den Princip,
 
Cabrinovic und Grabez in der Handhabung der Granaten und gab in einem Walde neben dem
 
Schie&szlig;felde von Topschider dem Princip und Grabez Unterricht im Schie&szlig;en mit
 
Browningpistolen.  
 
 
 
<dd> 5. Um dem Princip, Cabrinovic und Grabez den &Uuml;bergang &uuml;ber die
 
bosnisch-herzegowinische Grenze und die Einschmuggelung ihrer Waffen zu erm&ouml;glichen, wurde
 
ein ganzes geheimes Transportsystem durch Ciganovic organisiert.  
 
 
 
<dd> Der Eintritt der Verbrecher samt ihren Waffen nach Bosnien und die Herzegowina wurde
 
von den Grenzhauptleuten von Schabatz (Rade Popovic) und Loznica sowie von dem Zollorgan
 
Rudivoj Grbic von Loznica mit Beihilfe mehrere anderer Personen durchgef&uuml;hrt.  
 
<br><br>
 
<hr align="left" size="1" width="33%">
 
<br><br><a name="N_1_">1. </a>Vgl. die Fassung im &Ouml;sterreichisch-ungarischen Rotbuch Nr. 7 (mit Datierung: 22. Juli 1914).
 
<br><br>
 
 
 
</body><hr>
 
<address>
 
<center><br><br>Return to <b><a href="http://wwi.lib.byu.edu">World War I Document Archive</a></b><br><br></center><hr>
 
Comments, corrections and suggestions are welcome: Richard Hacken (Hacken @ byu.edu).
 
<br><br><B>The World War I Document Archive</B>
 
<br>on the server of the <a href="http://net.lib.byu.edu/">Brigham Young University Library</a>
 
<i><BR> has been visited
 
 
<IMG SRC="http://net.lib.byu.edu/counters/counter.php?c_id=wwi" ALIGN="ABSMIDDLE"> times since February 1996
 
.
 
 
 
<br><hr>
 
Last Updated: January 2001.<br><hr>
 
</address>
 
</html>




<hr>
<references />





Revision as of 11:37, 7 February 2009

WWI Archive > Dokumente zum Kriegsausbruch > I, 27. Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad, 20. Juli 1914



(Befristete Demarche in Belgrad)[1]

W i e n , den 20. Juli 1914            

Euer Hochwohlgeboren wollen die nachfolgende Note am Donnerstag, den 23. Juli nachmittags, jedenfalls zwischen 4 und 5 Uhr, der königlichen Regierung überreichen.

»Le 31 mars 1909 le Ministre de Serbie à Vienne a fait d'ordre de son Gouvernement au Gouvernement I. et R. Ia déclaration suivante:

 »»La Serbie reconnaît qu'elle n'a pas été atteinte dans ses droits par le fait accompli créé en Bosnie-Hercégovine et qu'elle se conformera par conséquent à telle décision que les Puissances prendront par rapport à l'article XXV du Traité de Berlin. Se rendant aux Conseils des Grandes Puissances la Serbie s'engage à présent à abandonner l'attitude de protestation et d'opposition qu'elle a observée à l'égard de l'annexion depuis d'automne dernier, et elle s'engage, en outre, à changer le cours de sa politique actuelle envers l'Autriche-Hongrie pour vivre désormais avec cette derniére su le pied d'un bon voisinage.«« 

Or, l'histoire des derniéres années, et notamment les événements douloureux du 28 juin, ont démontré 1'existence en Serbie d'un mouvement subversif dont le but est de détacher de la Monarchie austro-hongroise certaines parties de ses territoires. Ce mouvement qui a pris jour sous les yeux du Gouvernement Serbe est arrivé à se manifester au delà du territoire du Royaume par des actes de terrorisme, par une série d'attentats et par des meurtres.

Le Gouvernement Royal Serbe, loin de satisfaire aux engagements formels contenus dans la déclaration du 31 mars 1909, n'a rien fait pour supprimer ce mouvement: il a toléré l'activité criminelle des differéntes sociétés et affiliations dirigées contre la Monarchie, le langage effréné de la presse, la glorification des auteurs d'attentats, la participation d'officiers et de fonctionnaires dans les agissements subversifs, une propagande malsaine dans l'instruction publique, toléré enfin toutes les manifestations qui pouvaient induire la population serbe à la haine de la Monarchie et au mépris de ses institutions.

Cette tolérance coupable du Gouvernement Royal de Serbie n'avait pas cessé au moment où les événements du 28 juin dernier en ont démontré au monde entier les conséquences funestes.

Il résulte des dépositions et aveux des auteurs criminels de l'attentat du 28 juin que le meurtre de Sarajevo a été tramé à Belgrade, que les armes et explosifs dont les meurtriers se trouvaient être munis, leur ont été donnés par des officiers et fonctionnaires serbes faisant partie de la »Narodna odbrana« et enfin que le passage en Bosnie des criminels et de leurs armes a été organisé et effectué par des chefs du service frontière serbe.

Les résultats mentionnés de l'instruction ne permettent pas au Gouvernement I. et R. de poursuivre plus longtemps l'attitude de longanimité expectative qu'il avait observée pendant des années vis-à-vis des agissements concentrés à Belgrade et propagés de là sur les territoires de la Monarchie; ces résultats lui imposent au contraire le devoir de mettre fin à des menées qui forment une menace perpétuelle pour la tranquillité de la Monarchie.

C'est pour atteindre ce but que le Gouvernement I. et R. se voit obligé de demander au Gouvernement Serbe l'énonciation officielle qu'il condamne la propagande dirigée contre la Monarchie austro-hongroise, c'est à dire l'ensemble des tendances qui aspirent en dernier lieu à détacher de la Monarchie des territoires qui en font partie, et qu'il s'engage à supprimer, par tous les moyens, cette propagande criminelle et terroriste.

Afin de donner un caractère solennel à cet engagement, le Gouvernement Royal de Serbie fera publier à la première page du Journal officiel en date du 26/13 juillet 1'enonciation suivante:

 »»Le Gouvernement Royal de Serbie condamne la propagande dirigée contre l'Autriche-Hongrie, c'est à dire l'ensemble des tendances qui aspirent en dernier lieu à détacher de la Monarchie austro-hongroise des territoires qui en font partie, et il déplore sincèrement les conséquences funestes de ces agissements criminels.

Le Gouvernement Royal regrette que des officiers et fonctionnaires serbes aient participé à la propagande susmentionnée et compromis par là les relations de bon voisinage auquel le Gouvernement Royal s'était solennellement engagé par sa déclaration du 31 mars 1909.

Le Gouvernement Royal qui désapprouve et répudie toute idée ou tentative d'immixtion dans les destinées des habitants de quelque partie de l'Austriche-Hongrie que ce soit, considère de son devoir d'avertir formellement les officiers, les fonctionnaires et toute la population du Royaume que dorénavant il procédera avec la dernière rigueur contre les personnes qui se rendraient coupables de pareils agissements, agissements qu'il mettra tous ses efforts à prévenir et à réprimer.«« 

Cette énonciation sera portée simultanément à la connaissance de l'Armée Royale par un ordre du jour de Sa Majesté le Roi et sera publiée dans le bulletin officiel de l'Armée.

Le Gouvernement Royal Serbe s'engage en outre:

1° à supprimer toute publication qui excite à la haine et au mepris de la Monarchie et dont la tendance gégérale est dirigée contre son intégrité territoriale;

2° à dissoudre immédiatement la societé dite »Narodna odbrana«, à confisquer tous ses moyens de propagande, et à procéder de la même manière contre les autres sociétés et affiliations en Serbie qui s'abonnent à la propagande contre la Monarchie austro-hongroise; le Gouvernement Royal prendra les mesures nécessaires pour que les sociétés dissoutes ne puissent pas continuer leur activité sous un autre nom et sous une autre forme;

3° à éliminer sans délai de l'instruction publique en Serbie, tant en ce qui concerne le corps enseignant que les moyens d'instuction, tout ce qui sert ou pourrait servir à fomenter la propagande contre l'Autriche-Hongrie;

4° à éloigner du service militaire et de l'administration en général tous les officiers et fonctionnaires coupables de la propagande contre la Monarchie austro-hongroise et dont le Gouvernement I. et R. se réserve de communiquer les noms et les faits au Gouvernment Royal;

5° à accepter la collaboration en Serbie des organes du Gouvernement I. et R. dans la suppression du mouvement subversif dirigé contre l'intégrité territoriale de la Monarchie;

6° à ouvrir une enquête judiciaire contre les partisans du complot du 28 juin se trouvant sur territoire serbe; des organes, délégués par le Gouvernement I. et R., prendront part aux recherches y relatives;

7° à procéder d'urgence à 1'arrestation du commandant Voijac Tankosic et du nommé Milan Ciganovic, employé de l'Etat Serbe, compromis par les résultats de l'instruction de Sarajevo;

8° à empêcher, par des mesures efficaces, le concours des Autorités Serbes dans le trafic illicité d'armes et d'explosifs à travers la frontière; à licencier et punir sévèrement les fonctionnaires du servicefrontière de Schabatz et de Loznica coupables d'avoir aidé les auteurs du crime de Sarajevo en leur facilitant le passage de la frontière;

9° à donner au Gouvernement I. et R. des explications sur les propos injustifiables de hauts fonctionnaires serbes tant en Serbie qu'à l'étranger qui, malgré leur position officielle, n'ont pas hésité après l'attentat du 28 juin de s'exprimer dans des interviews d'une manière hostile envers la Monarchie austro-hongroise, enfin

10° d'avertir, sans retard, le Gouvernement I. et R. de l'exécution des mesures comprises dans les points précédents.

Le Gouvernement I. et R. attend la réponse du Gouvernement Royal au plus tard jusqu'au samedi 25 de ce mois à 5h du soir.

Un mémoire concernant les résultats de l'instruction de Sarajevo à l'égard des fonctionnaires mentionnés aux points 7 et 8 est annexé à cette Note.« 

Gelegentlich der Übergabe der vorstehenden Note wollen Euer Hochwohlgeboren mündlich hinzufügen, daß Sie beauftragt seien - falls Ihnen nicht inzwischen eine vorbehaltlose zustimmende Antwort der königlichen Regierung zugekommen sein sollte - nach Ablauf der in der Note vorgesehenen, vom Tage und von der Stunde Ihrer Mitteilung an zu rechnenden 48stündigen Frist mit dem Personale der k. u. k. Gesandtschaft Belgrad zu verlassen.


Beilage

L'instruction criminelle ouverte par le tribunal de Sarajevo contre Gavrilo Princip et consorts du chef d'assassinat et de complicité y relative, crime commis par eux le 28 juin dr., a jusqu'ici abouti aux constatations suivantes:

1° Le complot ayant pour but d'assassiner, lors de son séjour à Sarajevo, l'archiduc François Ferdinand fut formé à Belgrade par Gavrilo Princip, Nedeljko Cabrinovic, le nommé Milan Ciganovlc et Trifko Grabez avec le concours du commandant Voija Tankosic.

2° Les 6 bombes et les 4 pistolets Browning avec munitions, moyennant lesquels les malfaiteurs ont commis l'attentat, furent livrés à Belgrade à Princip, Cabrinovic et Grabez par le nommé Mila Ciganovic et le commandant Voija Tankosic.

3° Les bombes sont des grenades à la main provenant du depôt d'armes de l'armée serbe à Kragujevac.

4° Pour assurer la réussite de l'attentat, Ciganovic enseigna à Princip, Cabrinovic et Grabez la manière de se servir des grenades et donna, dans une foret près du champ de tir à Topschider, des leçons de tir avec pistolets Browning à Princip et Grabez.

5° Pour rendre possible à Princip, Cabrinovic et Grabez de passer la frontière de Bosnie-Hercégovine et d'y introduire clandestinement leur contrebande d'armes, un système de transport secret fur organisé par Ciganovic.

D'après cette organisation l'introduction en Bosnie-Hercégovine des malfaiteurs et de leurs armes fut opéré par les Capitainesfrontière de Sabac (Rade Popovic) et de Loznica ainsi que par le donanier Rudivoj Grbic de Loznica avec le concours de divers particuliers.


Ü b e r s e t z u n g

»Am 3I. März 1909 hat der königlich serbische Gesandte am Wiener Hofe im Auftrage seiner Regierung der k. u. k. Regierung folgende Erklärung abgegeben:

 »»Serbien anerkennt, daß es durch die in Bosnien und der Herzegovina geschaffene Tatsache in seinen Rechten nicht berührt wurde, und daß es sich demgemäß den Elltschließungen anpassen wird, welche die Mächte in bezug auf den Artikel XXV des Berliner Vertrages treffen werden. Indem Serbien den Ratschlägen der Großmächte Folge leistet, verpflichtet es sich, die Haltung des Protestes und des Widerstandes, die es hinsichtlich der Annexion seit dem vergangenen Oktober eingenommen hat, aufzugeben, und es verpflichtet sich ferner, die Richtung seiner gegenwärtigen Politik gegenüber Österreich-Ungarn zu ändern und künftighin mit diesem letzteren auf dem Fuße freundnachbarlicher Beziehungen zu leben.«« 

Die Geschichte der letzten Jahre nun und insbesondere die schmerzlichen Ereignisse des 28. Juni haben das Vorhandensein einer subversiven Bewegung in Serbien erwiesen, deren Ziel es ist, von der österreichisch-ungarischen Monarchie gewisse Teile ihrer Gebiete loszutrennen. Diese Bewegung, die unter den Augen der serbischen Regierung entstand, hat in der Folge jenseits des Gebietes des Königreichs durch Akte des Terrorismus, durch eine Reihe von Attentaten und durch Morde Ausdruck gefunden.

Weit entfernt, die in der Erklärung vom 31. März 1909 enthaltenen formellen Verpflichtungen zu erfüllen, hat die königlich serbische Regierung nichts getan, um diese Bewegung zu unterdrücken. Sie duldete das verbrecherische Treiben der verschiedenen gegen die Monarchie gerichteten Vereine und Vereinigungen, die zügellose Sprache der Presse, die Verherrlichung der Urheber von Attentaten, die Teilnahme von Offizieren und Beamten an subsersiven Umtrieben; sie duldete eine ungesunde Propaganda im öffentlichen Unterricht und duldete schließlich alle Manifestationen, welche die serbische Bevölkerung zum Hasse gegen die Monarchie und zur Verachtung ihrer Einrichtungen verleiten konnten

Diese Duldung, der sich die königlich serbische Regierung schuldig machte, hat noch in jenem Moment angedauert, in dem die Ereignisse des 28. Juni der ganzen Welt die grauenhaften Folgen solcher Duldung zeigten.

Es erhellt aus den Aussagen und Geständnissen der verbrecherischen Urheber des Attentates vom 28. Juni, daß der Mord von Sarajevo in Belgrad ausgeheckt wurde, daß die Mörder die Waffen und Bomben, mit denen sie ausgestattet waren, von serbischen Offizieren und Beamten erhielten, die der »Narodna odbrana» angehörten, und daß schließlich die Beförderung der Verbrecher und deren Waffen nach Bosnien von leitenden serbischen Grenzorganen veranstaltet und durchgeführt wurde.

Die angeführten Ergebnisse der Untersuchung gestatten es der k. u. k. Regierung nicht, noch länger die Haltung zuwartender Langmut zu beobachten, die sie durch Jahre jenen Treibereien gegenüber eingenommen hatte, die ihren Mittelpunkt in Belgrad haben und von da auf die Gebiete der Monarchie übertragen werden. Diese Ergebnisse 1egen der k. u. k. Regierung vielmehr die Pflicht auf, Umtrieben ein Ende zu bereiten, die eine beiständige Bedrohung für die Ruhe der Monarchie bilden.

Um diesen Zweck zu erreichen, sieht sich die k. u. k. Regierung gezwungen, von der serbischen Regierung eine offizielle Versicherung zu verlangen, daß sie die gegen Österreich-Ungarn gerichtete Propaganda verurteilt, das heißt die Gesamtheit der Bestrebungen, deren Endziel es ist, von der Monarchie Gebiete loszulösen, die ihr angehören, und daß sie sich verpflichtet, diese verbrecherische und terroristische Propaganda mit allen Mitteln zu unterdrücken.

Um diesen Verpflichtungen einen feierlichen Charakter zu geben, wird die königlich serbische Regierung auf der ersten Seite ihres offiziellen Organs vom 26./13. Juli nachfolgende Erklärung veröffentlichen:

 »»Die königlich serbische Regierung verurteilt die gegen Österreich-Ungarn gerichtete Propaganda, das heißt die Gesamtheit jener Bestrebungen, deren letztes Ziel es ist, von der österreichisch-ungarischen Monarchie Gebiete loszutrennen, die ihr angehören, und sie bedauert aufrichtig die grauenhaften Folgen dieser verbrecherischen Handlungen.

Die königlich serbische Regierung bedauert, daß serbische Offiziere und Beamte an der vorgenannten Propaganda teilgenommen und damit die freundnachbarlichen Beziehungen gefährdet haben, die zu pflegen sich die königliche Regierung durch ihre Erklärung vom 31. März 1909 feierlichst verpflichtet hatte.

Die königliche Regierung, die jeden Gedanken oder jeden Versuch einer Einmischung in die Geschicke der Bewohner was immer für eines Teiles Österreich-Ungarns mißbilligt und zurückwiest, erachtet es für ihre Pflicht, die Offiziere, Beamten und die gesamte Bevölkerung feierlich aufmerksam zu machen, daß sie künftighin mit äußerster Strenge gegen jene Personen vorgehen wird, die sich derartiger Handlungen schuldig machen sollten, Handlungen, denen vorzubeugen und die zu unterdrücken sie alle Anstrengungen machen wird.«« 

Diese Erklärung wird gleichzeitig zur Kenntnis der königlichen Armee durch einen Tagesbefehl Seiner Majestät des Königs gebracht und in dem offiziellen Organ der Armee veröffentlicht werden.

Die königlich serbische Regierung verpflichtet sich überdies:

1. jede Publikation zu unterdrücken, die zum Hasse und zur Verachtung der Monarchie aufreizt, und deren allgemeine Tendenz gegen die territoriale Integrität der letzteren gerichtet ist;

2. sofort mit der Auslösung des Vereins »Narodna odbrana« vorzugehen, deren gesamte Propagandamittel zu beschlagnahmen und in derselben Weise gegen die anderen Vereine und Vereinigungen in Serbien einzuschreiten, die sich mit der Propaganda gegen Österreich-Ungarn beschäftigen; die königliche Regierung wird die nötigen Maßregeln treffen, damit die aufgelösten Vereine nicht etwa ihre Tätigkeit unter anderem Namen oder in anderer Form fortsetzen;

3. ohne Verzug aus dem öffentlichen Unterricht in Serbien, sowohl was den Lehrkörper als auch die Lehrmittel betrifft, alles zu beseitigen, was dazu dient oder dienen könnte, die Propaganda gegen Österreich-Ungarn zu nähren;

4. aus dem Militärdienst und der Verwaltung im allgemeinen alle Offiziere und Beamten zu entfernen, die der Propaganda gegen Österreich-Ungarn schuldig sind, und deren Namen unter Mitteilung des gegen sie vorliegenden Materials der königlichen Regierung bekanntzugeben sich die k. u. k. Regierung vorbehält;

5. einzuwilligen, daß in Serbien Organe der k. u. k. Regierung bei der Unterdrückung der gegen die territoriale Integrität der Monarchie gerichteten subversiven Bewegung mitwirken;

6. eine gerichtliche Untersuchung gegen jene Teilnehmer des Komplottes vom 28. Juni einzuleiten, die sich auf serbischem Territorium befinden; von der k. u. k. Regierung hiezu delegierte Organe werden an den diesbezüglichen Erhebungen teilnehmen;

7. mit aller Beschleunigung die Verhaftung des Majors Voija Tankosic und eines gewissen Milan Ciganovic, serbischen Staatsbeamten, vorzunehmen, welche durch die Ergebnisse der Untersuchung kompromittiert sind;

8. durch wirksame Maßnahme die Teilnahme der serbischen Behörden an dem Einschmuggeln von Waffen und Explosivkörpern über die Grenze zu verhindern; jene Organe des Grenzdienstes von Schabatz und Loznica, die den Urhebern des Verbrechens von Sarajevo bei ihrem Eintreten nach Bosnien behilflich waren, aus dem Dienste zu entlassen und strenge zu bestrafen;

9. der k. u. k. Regierung Aufklärungen zu geben über die nicht zu rechtfertigenden Äußerungen hoher serbischer Funktionäre in Serbien sowohl als auch im Auslande, die, ihrer offiziellen Stellung ungeachtet, nicht gezögert haben, sich nach dem Attentat vom 28. Juni in Interviews in feindlicher Weise gegen Österreich-Ungarn auszusprechen;

10. die k. u. k. Regierung ohne Verzug von der Durchführung der in den vorigen Punkten zusammengefaßten Maßnahmen zu verständigen.

Die k. u. k. Regierung erwartet die Antwort der königlichen Regierung spätestens bis Samstag, den 25. d. M., um 5 Uhr nachmittags.

Ein Mémoire über die Ergebnisse der Untersuchung von Sarajevo, soweit sie sich auf die in Punkt 7 und 8 genannten Funktionäre beziehen, ist dieser Note beigeschlossen.«


Beilage

Die bei dem Gericht in Sarajevo gegen Gavrilo Princip und Genossen wegen des am 28. Juni 1. J. begangenen Mordes, beziehungsweise wegen Mitschuld hieran anhängige Strafuntersuchung hat bisher zu folgenden Feststellungen geführt:

1. Der Plan, den Erzherzog Franz Ferdinand während seines Aufenthaltes in Sarajevo zu ermorden, wurde in Belgrad von Gavriole Princip, Nedeljko Cabrinovic, einem gewissen Milan Ciganovic und Trifko Grabez unter Mithilfe des Majors Voija Tankosic gefaßt.

2. Die sechs Bomben und vier Browningpistolen samt Munition, deren sich die Verbrecher als Werkzeuge bedienten, wurden dem Princip, Cabrinovic und Grabez in Belgrad von einem gewissen Milan Ciganovic und dem Major Voija Tankosic verschafft und übergeben.

3. Die Bomben sind Handgranaten, die dem Waffendepot der serbischen Armee in Kragujevac entstammen.

4. Um das Gelingen des Attentates zu sichern, unterwies Ciganovic den Princip, Cabrinovic und Grabez in der Handhabung der Granaten und gab in einem Walde neben dem Schießfelde von Topschider dem Princip und Grabez Unterricht im Schießen mit Browningpistolen.

5. Um dem Princip, Cabrinovic und Grabez den Übergang über die bosnisch-herzegowinische Grenze und die Einschmuggelung ihrer Waffen zu ermöglichen, wurde ein ganzes geheimes Transportsystem durch Ciganovic organisiert. Der Eintritt der Verbrecher samt ihren Waffen nach Bosnien und die Herzegowina wurde von den Grenzhauptleuten von Schabatz (Rade Popovic) und Loznica sowie von dem Zollorgan Rudivoj Grbic von Loznica mit Beihilfe mehrere anderer Personen durchgeführt.



  1. Vgl. die Fassung im Österreichisch-ungarischen Rotbuch Nr. 7 (mit Datierung: 22. Juli 1914).



WWI Archive > Dokumente zum Kriegsausbruch > I, 27. Graf Berchtold an Freiherrn von Giesl in Belgrad, 20. Juli 1914